Icon Airflite

à votre image


Votre casque doit refléter votre personnalité ? Alors l’Airflite devrait figurer sur votre short-list casques.


  • L’intégral Icon se démarque par son concept original : un casque polyvalent et vraiment personnalisable. Le catalogue comprend 28 décos dans des styles variés et coloris différents auxquels s’ajoutent pas moins de 2 types d’écrans principaux disponibles dans 9 teintes à assortir avec les écrans solaires et les spoilers sans oublier la visière tout-terrain et l’Airfoil, un appendice aérodynamique inédit.

  • Avec le Airflite, tout est affaire de style, votre style. La personnalisation a un coût, de 300 à 400 € selon la déco et les options que vous souhaitez ajouter. A ce tarif, le Airflite fait face aux meilleurs casques intégraux milieux de gamme. Il peut compter sur sa polyvalence, son équilibre et son agrément en usage quotidien pour convaincre.

  • Après deux ans d’utilisation, nous pouvons dire qu’Icon a atteint son objectif en matière de polyvalence. L’Airflite est à l’aise dans à peu près tous les domaines. En particulier dans le contexte d’une utilisation quotidienne où sa ventilation efficace même à basse vitesse et son confort général le rendent facile à vivre tout comme son champ de vision et le dessin spécifique de sa partie inférieure facilitent les mouvements. On peut concentrer toute son attention sur la circulation. Enfin il résiste bien au temps. La décoration n’a pas ternie, les parties mobiles n’ont pas pris de jeu et l’intérieur est demeuré accueillant. 

  • Sur route, on se rappelle que son poids se situe au-dessus de la moyenne mais son équilibre et sa stabilité également. L’un compense l’autre et l’Airflite reste tout à fait à sa place pour les sorties dominicales… À condition de ne pas les passer sur voies rapides. En effet, l’insonorisation est un point sur lequel Icon peut améliorer son intégral et sur lequel vous pouvez déjà intervenir en prenant soin de vous assurer qu’il est bien ajusté à votre morphologie pour éviter les remontées sonores.


Finition et qualité de fabrication

Les décorations hautes en couleurs sont l’une des marques de fabrique d’Icon. Tout comme la livrée Rubatone qui a à l’opposé joue sur la tendance “noir mat”. Mais les stylistes de Portland se sont démarqués en utilisant une peinture texturée qui absorbe la lumière et s’avère particulièrement douce au toucher.

Comme souvent avec les peintures mates, elle nécessite un entretien fréquent pour effacer les traces de doigts. En revanche, elle résiste bien aux petits accros du quotidien. La livrée de notre modèle d’essai est comme neuve et n’a pas terni au soleil. Bref, elle résiste aussi bien que les peintures classiques. Certaines livrées comme les Crosslink red, blue ou yellow que l’on croirait tout droit sorties de Tron Legacy présentent des effets de surface qui achèvent de les distinguer des autres intégraux milieu de gamme du marché.

A l’intérieur, l’Airflite reçoit des mousses de joues recouvertes d’un tissu doux sur les zones en contact avec la peau et de mesh sur la tranche supérieure. Côté calotin en EPS, des plaques en plastique reçoivent les fixations à pression et préservent l’ensemble des déformations. A l’usage, l’habillage est resté sec et a bien résisté au frottement avec l’apparition récente de (très) petites peluches. Les mousses ont bien conservé leur épaisseur d’origine et c’est un point important.

En effet, hormis l’esthétique, si il y a un point sur lequel vous devez porter votre attention au moment de choisir votre Airflite, c’est celui de la taille. Icon a opté pour un volume intérieur type “intermediate oval”. Selon le fabricant, c’est celui qui convient le mieux à la plupart d’entre-nous : par rapport à un volume sphérique, il est un peu plus court et un peu plus large.

Les mousses étant réputées épaisses et l’Airflite étant le premier casque Icon que nous devions tester, nous avions opté pour une taille M (57/58). A l’usage, nous avons certes apprécié le maintien correct, sans zone de pression excessive mais l’expérience accumulée depuis le Airframe Pro, dont le fitting est de type “long oval”, nous conduit à penser que Charles aurait été plus avisé d’opter pour une taille S (55/56) ou de remplacer les mousses de joues taille M par celle de la taille inférieure disponibles en option. La pression au niveau des maxillaires aurait été plus importante mais l’isolation phonique s’en serait sans doute trouvée optimisée. 

Insonorisation

Nous l’avons trouvé moins bruyant que ce à quoi nous nous attendions à la lecture des avis disponibles sur le web. Mais il est vrai qu’il n’est pas silencieux. Selon nous, il y a deux raisons principales. Primo, l’espace destiné à recevoir les écouteurs d’un système intercom réduisent l’épaisseur du calotin à cet endroit et le volume libre au niveau des oreilles est important. Secundo, l’important volume intérieur et les conduits de ventilations situés entre la calotte externe et le calotin en polystyrène agissent probablement comme des caisses de résonance qui amplifient le bruit du vent. Enfin, nous avons croisé un propriétaire qui n’avait compris que la visière devait être verrouillée pour éviter les infiltrations d’air. Nous verrons ci-dessous que c’est pourtant un jeu d’enfant. Quoi qu’il en soit, si le niveau sonore est élevé, nous n’avons relevé aucun sifflement.

Ventilation

La ventilation dynamique est la norme aujourd’hui et l’intégral Icon ne fait pas exception à la règle. L’Airflite dispose de deux entrées d’air frontales. Elles sont réglables sur deux positions (ouvert / fermé). A l’arrière, se trouvent deux orifices d’extraction protégés par des grilles de belle facture. Implanté juste au-dessus, le spoiler génère un effet venturi qui permet à l’ensemble de générer deux flux d’air constants. Le premier entre la calotte en polycarbonate et le calotin qui aspire le second à l’intérieur du casque grâce à 6 orifices percés dans le polystyrène. Le flux d’air interne est canalisé vers les 2 extracteurs occipitaux par les 6 goulottes moulées dans le calotin. Résultat, sur une machine sans protection , on ressent le flux d’air dès 15 km/h. L’efficacité globale en conditions urbaines évite d’avoir à rouler avec l'écran principal ouvert par temps froid et/ou humide. Un bon point car le style s’en trouverait aussi altéré et la prise au vent serait augmentée.

La manipulation des entrées d’air frontale est facile. A contrario, le réglage du flux de l’évent de la mentonnière se fait par l’intérieur. Ce qui demande une petite gymnastique pour passer le pouce entre le filet anti-remous et le menton avec des gants d’été et s’avère franchement compliqué avec des gants d’hiver. A l’usage, vous prendrez vite l’habitude de le manipuler avant d’enfiler le casque. Nous l’avons laissé ouvert la plupart du temps car cela évite la formation de buée sur l’écran principal.

A ce sujet, des écrans prédisposés à recevoir une lentille antibuée et un modèle Pinlock 70 sont  proposés en option mais nous n’en avons pas ressenti la nécessité en usage quotidien.

Répartition des masses

Avec sa calotte en polycarbonate (plus économique mais plus lourde que les modèles en fibres), sa triple homologation (US, Japon et Europe) et son immense écran, cet intégral Icon ne brille pas par sa légèreté. Notre modèle en taille M d’essai affiche 1 720 g à la pesée pour 1690 g annoncés. Il demeure donc dans la tolérance de +/- 50g. Mais si ce poids ne vous le fera pas oublier une fois sur la tête, son équilibre soigné et sa très bonne stabilité lui évite de soumettre vos cervicales à la torture lors des longues virées et des étapes sur autoroute. 

Ecrans

Une grande part de l’impact esthétique de cet intégral Icon tient à son étonnant écran principal, le Fliteshield. Les versions iridium sont de véritables miroirs grand angle. Ils donnent un style incomparable à cet Airflite. Le traitement de surface est bien posé, sans déformation. Dans l’ensemble, il a très bien résisté au temps mais il peut s’avérer fragile au niveau des angles de découpe (contours extérieurs, évents de ventilation, pivots). Contrepartie de l’effet visuel, la moindre trace de doigt apparaît au soleil. Il faut souvent nettoyer l’écran, toujours avec un chiffon doux et propre. 

Dans tous les cas, le champ de vision est très confortable. On voit largement sur les côtés, vers le haut et vers le bas. Un plus pour ce casque souvent destiné à une utilisation quotidienne, dans un trafic urbain et/ou péri-urbain qui implique d’avoir des yeux partout.

Sur route, on apprécie son verrouillage simple. Il suffit de plaquer fermement l’extrêmité inférieure contre la mentonnière. A cet endroit, l’écran est légèrement recourbé vers l’extérieur. Ce qui facilite l’opération ainsi que celle de l’ouverture, même avec des gants mi-saison. Une fois fermé, le casque est bien étanche. Pour autant, la formation de buée est limitée grâce au volume intérieur, plus important que sur de nombreux intégraux et à la ventilation efficace, comme nous l’avons vu plus haut.

Manipulation de l’écran solaire appelé Dropshield par Icon facile. Deux positions sont possibles : relevée et baissée. La rétraction est totale et l’écran ne redescend pas dans la champ de vision. Le démontage est particulièrement facile : il suffit de tenir l’écran au niveau des pivots attachés au casque. Tirez vers vous et vers le bas. L’écran se retire sans effort. Un bon point pour installer l’un des 10 écrans optionnels… et pour le retirer si vous emmenez votre monture faire quelques sessions entre les vibreurs ou que vous décidez de monter la visière tout-terrain et d’utiliser un masque cross.

Personnalisation

L’Airflite est plus qu’un casque, c’est un concept. Et c’est ce qui nous a attiré au départ. Icon propose un moyen de se démarquer. On l’a vu, le démontage de l’écran solaire et l’installation des versions teintées est aisé. Il en est de même pour l’écran principal. Il suffit de se placer derrière le casque, de bien saisir les protections des platines et de les tirer vers l’extérieur et vers soi pour les déloger. Ensuite, on relève l’écran d’un cran supplémentaire et il se retire presque tout seul. Pour installer son remplaçant, il suffit de procéder à l’inverse, tout simplement. La personnalisation du spoiler réclame davantage d’attention. En effet, il est maintenu par des adhésifs double-face très adhérents et si un des deux ergots supérieur sort toujours facilement de son logement, l’autre peut parfois résister. Il faut alors éviter de tirer excessivement sur le spoiler sous peine de le tordre irrémédiablement.

Si vous nous avez lu jusqu’ici, c’est que l’Airflite a retenu votre attention. Maintenant, le plus dur reste à faire : choisir la déco de base sur laquelle jeter votre dévolu et sélectionner les accessoires qui feront de votre Icon le casque intégral que vous ne croiserez pas à tous les coins de rue !




Icon Airflite - Caractéristiques techniques

  • Type : casque intégral polyvalent

  • Calotte : injectée, polycarbonate

  • Tailles de calotte : 3

  • Calotin : EPS bi-densité, canaux de ventilation intégrés

  • Ventilation : système dynamique, 4 entrées d’air réglables + 2 extracteurs

  • Habillage : Hydra-Dry, hypoallergénique, entièrement démontable et lavable

  • Mousses optionnelles : oui

  • Ecran principal : clair + fumé ou iridium selon version, type 3D

  • Lentille antibuée : En option. Type Pinlock standard (70), fumé ou photochromique.

  • Ecran solaire : oui. teintés et iridium en option

  • Serrage : boucle double-D

  • Prédisposition Intercom : oui. Système de communication bluetooth Icon R.A.U. 

  • Tailles disponibles : XS (53-54) à 3XL (65-66)

  • Poids annoncé : 1690 +/- 50 g en taille M

  • Poids vérifié : 1720 g en taille M

  • Tarifs : de 287,94 € (rubatone, noir brillant, blanc brillant) à 359,94 € pour les versions décorées et/ou équipées d’accessoires